La deuxième édition du sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique s’est tenue ce jeudi 02 février au CICAD, sous la présidence effective de son excellence M. Macky SALL.
Cette rencontre de haut niveau pour le développement de l’Afrique voit la participation du Président M. Paul Kagamé ainsi beaucoup de corps diplomatique.
Le développement des infrastructures est un moteur essentiel de la croissance économique durable et inclusive et un facteur de réussite pour le continent africain. Sa contribution tangible au renforcement de la compétitivité et de l’intégration économique du continent est incontestable. Une infrastructure inadéquate peut constituer un sérieux obstacle aux progrès à long terme de l’Afrique ; toutefois elle peut également constituer une importante possibilité.
Outre, l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD travaille à une célérité de la mise en œuvre d’importants projets d’infrastructure au niveau régional, et le Sommet de Dakar tente de rassembler les principales parties prenantes autour de ces initiatives. Les pays membres de l’Union africaine, le secteur privé, les institutions de financement du développement (IFD), les investisseurs institutionnels et les partenaires de développement comptent parmi ces acteurs.
L’Afrique a encore des lacunes importantes dans tous les secteurs, tant en termes d’accès que de qualité, en dépit des progrès réalisés en matière de raccordement des infrastructures régionales depuis la fondation de l’Union africaine et le lancement de son programme NEPAD au début des années 2000.
En effet, le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), qui est le plan directeur du développement des infrastructures du continent pour les années 2012-2040, a été adopté par les dirigeants africains en juillet 2012 pour répondre à cette problématique. Le PIDA offre un cadre stratégique pour les projets prioritaires, le but étant de transformer l’Afrique par la construction des infrastructures de pointe afin de renforcer la compétitivité et l’intégration économique du continent.
L’objectif de ce sommet est d’accélérer les mécanismes du développement durable de l’Afrique, assurer une meilleure image pour nos populations mais aussi le type d’aide et de ressources nécessaires pour faire progresser les initiatives.

Bon à savoir, la mise en œuvre du premier Plan d’action prioritaire du PIDA (PIDA PAP 1) a reçu un élan substantiel du DFS-1, et la création du PIDA PAP 2 a été influencée par celui-ci. Le second Plan d’action prioritaire du PIDA (PIDA PAP 2), qui comprend 69 projets (pour un coût d’investissement estimé à 160 milliards USD) et couvre les secteurs de l’énergie, des TIC, des transports et de l’eau, a été adopté par le Sommet des chefs d’État et de Gouvernement de l’UA en 2021. Pour accélérer la mise en œuvre du second Plan d’action prioritaire du PIDA, le nouveau Sommet de Dakar servira de catalyseur de l’assistance des gouvernements, du secteur privé, des partenaires de développement et des institutions financières.
Toutefois, à travers le « Plan d’action de Dakar », le 1er Sommet de Dakar a fourni des solutions concertées pour accélérer la mise en œuvre du plan d’action prioritaire du PIDA, offrant ainsi une occasion unique de réunir les dirigeants africains, les chefs d’entreprises, les régulateurs et les décideurs politiques autour des sujets spécifiques qui ont entravé le déploiement de projets régionaux visant à transformer le continent, et de collaborer avec eux.

SN/YD/SHN