Au moment de signer son retour au bercail, Abdoulaye Diop a commencé par rendre grâce à Dieu qui l’a gratifié d’un parcours d’honneur au service de son pays, à un niveau très élevé de responsabilité nationale. Il a ensuite adressé ses remerciements et sa gratitude au président de la République, Macky Sall, à son Premier ministre, Amadou Ba et au ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye. Il a surtout insisté à l’endroit du chef de l’Etat qui lui a « régulièrement accordé sa confiance et permis, à différents postes, de l’accompagner de près dans la conduite de la très Haute Charge que le peuple Sénégalais lui a confiée, dans sa grande majorité, depuis plus d’une décennie ».
Pour son retour à la tête du COSEC, Abdoulaye Diop, a pu consolider les acquis et de poursuivre les chantiers ouverts par le Directeur général sortant, Mamadou Ndione qu’il a vivement félicité pour son bilan positif.
Le nouveau patron du COSEC et maire de Sédhiou s’est aussi engagé à relever davantage les défis pour accompagner l’Etat dans l’amélioration des conditions de transport maritime, et les chargeurs dans la réalisation d’infrastructures susceptibles de faciliter leurs opérations d’import-export.
« Conformément aux orientations de Monsieur le Président de la République et de monsieur le Premier ministre, nous tâcherons d’être aux côtés des chargeurs pour leur apporter une assistance rapide et appropriée en vue de permettre à notre institution de continuer à contribuer à l‘atteinte des objectifs du Plan Sénégal émergent (PSE) et notamment de son axe 1 : « transformation structurelle de l’économie » et à rester cette grande et belle maison, ouverte sur des perspectives de grandeur au service du Sénégal et de l’Afrique », a conclu Abdoulaye Diop.
Le plus spectaculaire des résultats de cette action a été la réussite du challenge des exportations d’anacarde.

A l’international, le leadership du COSEC s’est renforcée.
Par ailleurs, pour mesurer le poids du COSEC dans l’économie nationale, il faut se dire qu’il est présent dans les quatorze régions du Sénégal à travers une forte implication dans le travail des 28 chambres consulaires du pays sans compter le travail qu’il fait avec toutes les filières exportatrices.
Ainsi Le poids du COSEC dans l’économie nationale est à la fois matériel et immatériel puisque qu’il défend partout les intérêts des importateurs et exportateurs avec un professionnalisme clair parce que souvent il insiste sur la formation des cadres du secteur à travers le Centre Trainmar de Dakar qui est dans des locaux neufs construits par le COSEC.
Bon à savoir, pour comprendre le transport maritime au Sénégal comme c’est le cas en Afrique est caractérisé par la forte présence des armateurs qui agissent dans le cadre de multinationales. L’Afrique n’a pas encore une flotte maritime capable de transporter les produits sortant de nos pays ou venant vers nos territoires. De même, le commerce intra africain ne représente que 16% contre 70% pour le commerce intra européen. Au Sénégal, nous avons les infrastructures portuaires et nous avons aussi des projets comme le port de Ndayane qui vont encore renforcer la place du pays comme hub sous régional.
Toutefois, grâce à l’infrastructure terrestre le COSEC a gagné beaucoup en efficience depuis quelques années.

SN/YD/SHN