Après l’effondrement d’un immeuble à la cité SIPRES Alazhar de Zac Mbao, dans la commune de Rufisque ouest, les sénégalais se posent des questions sur les causes de ce drame. En effet, les maisons ont été construites par la Société immobilière de la presqu’île (SIPRES) en 2015. 

La patronne de l’entreprise s’en désole et précise que toutes les normes ont été respectées, seulement ce sont les acquéreurs qui procèdent à des modifications des constructions sans le moindre avis technique. « J’ai appris avec beaucoup de consternation le drame qui est intervenu mercredi dans la villa 191 du lotissement de Alazhar que nous avons livré depuis le 29 juin 2015. Depuis cette date que la villa a été livrée, nous n’étions pas au courant des travaux entrepris par le propriétaire. 

Traditionnellement, nos clients se rapprochent de nous quand ils veulent faire des travaux modificatifs et nous leur donnons les plans de béton armé visés par le bureau de contrôle. Mais nous sommes très surpris par les photos que nous avons vues sur les travaux entrepris tout autour de l’édifice principal. 

Nous ne comprenons pas si ces travaux ont fait l’objet d’une autorisation de construire ? Est-ce que le propriétaire s’est entouré des compétences d’un architecte, d’un ingénieur ou d’un bureau de contrôle comme traditionnellement ? Est-ce que l’immeuble qui était contiguë en cours de construction sur l’assiette de la villa avait été autorisé ? Vraiment nous ne comprenons pas comment tout cela a pu arriver et nous réitérons nos condoléances aux familles qui ont perdu un des leurs », a indiqué Anna Dia Ba, la responsable de la Société Immobilière de la Presqu’île (SIPRES) qui est une société de promotion immobilière établie au Sénégal depuis 1990 et qui commercialise principalement des locaux à usage d’habitation, en général de type pavillonnaire même si de plus en plus d’ouvrages collectifs apparaissent dans ses réalisations. 

SN/AS/SHN