La révision exceptionnelle des listes électorales en une de la Présidentielle de 2024 est au centre des préoccupations du bureau politique de Pastef. Réunis hier en point de presse, les camarades de Sonko, qui dénoncent l’exclusion de 6 pays de la Diaspora » dans le processus, réclament une révision de six mois au lieu d’un mois.
« On s’attendait à l’organisation d’une révision ordinaire qui, comme elle est fixée par le code électoral, devrait durer 6 mois, du 1er février au 31 juillet. Depuis 2015, ce type de révision n’a pas été organisé. Or, il y a eu des années non électorales qui se sont succédées particulièrement en 2020 où on devait avoir une révision ordinaire », a fustigé Babacar Faye, coordonnateur national chargé des opérations électorales du Pastef.
« L’audit du fichier électoral qui a aussi été fait en 2021, et d’autres analyses produites par des organisations de la société civile nous ont informés qu’il n’y a pas moins de deux millions de primo-inscrits censés figurer dans les listes alors qu’ils n’y sont pas », a-t-il dit.
Citant le Japon, le Liban, le Koweït, l’Egypte, la Suisse et l’Argentine, le bureau politique du Pastef soutient que « l’exclusion deces6paysdela Diaspora en les privant de leur droit de s’inscrire » s’ex- plique par le fait que « ce sont des bastions de l’opposition ».
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