Au milieu de la déception provoquée par l’échec de Amadou Hott à la tête de la Bad, il y a une éclaircie : après Pr Alioune Sall, élu vice-président de la Commission du Droit international de l’Onu, c’est au tour de Hamidou Diop d’accéder aussi à la vice-présidence de la Conférence internationale du travail de l’Organisation internationale du travail (Oit). Cela s’est passé à l’ouverture de la 113e session de cette instance décisionnelle suprême du Bureau international du travail (Bit), hier à Genève. «Notre pays et l’Afrique viennent encore une fois d’être honorés au niveau international avec l’élection du Secrétaire général du Conseil national du patronat du Sénégal (Cnp), Hamidou Diop, comme vice-président de la 113e Conférence internationale du travail du Bureau international du travail (Bit) qui se tient actuellement à Genève du 2 au 15 juin 2025», lit-on dans un communiqué du Conseil national du patronat (Cnp).
Cette élection s’est déroulée en présence du ministre en charge du Travail, Abass Fall, accompagné de représentants de centrales syndicales nationales. Cette composition reflète «la qualité du tripartisme au Sénégal qui a toujours été citée en exemple au niveau mondial». Par conséquent, la candidature de Hamidou Diop a été fortement soutenue par le président du Cnp, Baïdy Agne, et l’Organisation internationale des employeurs (Oie), au regard de ses compétences professionnelles et de ses capacités à promouvoir le secteur privé, ainsi que de son engagement pour un dialogue social constructif aux niveaux national et international.
La Conférence internationale du travail dont la 113e session se déroule en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement, est l’instance décisionnelle suprême du Bureau international du travail (Bit). «Elle se tient en présence des gouvernements des 187 Etats membres, et de plus de 5000 délégués des syndicats de travailleurs et des organisations patronales du monde», précise le communiqué.
SN/SHN