Créé depuis 1975, le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), Établissement public à caractère professionnel, a connu plusieurs réformes, tout en prenant conscience des mutations enregistrées dans le secteur des transports de marchandises par voie de mer.
Dans sa mission de définir une politique de promotion et de protection des intérêts des importateurs et exportateurs du Sénégal, afin d’apporter une assistance directe et multiforme aux chargeurs, le COSEC est présent dans les quatorze régions du pays, à travers les vingt-huit (28) chambres consulaires qui sont les partenaires privilégiés du COSEC.A cela s’ajoute les nombreuses actions engagées avec les filières exportatrices pour booster nos exportations afin d’asseoir une économie nationale solide.
Le COSEC qui fêtera l'année prochaine son cinquantenaire (1975-2025), est un levier important de développement de notre pays. Sa contribution dans l’économie nationale est à la fois matérielle et immatérielle, puisqu’ il défend partout et porte les intérêts des importateurs et exportateurs.
Ce résultat engrangé avec professionnalisme par une ressource humaine de qualité fait penser à la formation des cadres de ce secteur, par le biais du Centre TRAINMAR, dans ses locaux flambant neufs à Dakar, construits par le COSEC, cheville ouvrière de cette initiative.
En outre, il est bon de savoir que la thématique liée au transport maritime au Sénégal, comme c’est le cas en Afrique, se caractérise par la forte présence des armateurs, qui agissent sous emprise des multinationales.
Le continent n’a pas encore de flotte maritime ayant la capacité et les moyens de transporter les produits sortant de nos pays ou venant vers nos territoires (toujours épineuse question du désenclavement). Nos acteurs du secteur sont assujettis à des capacités rudimentaire, utilisant des embarcations de fortune, pour le transport de certains produits ou marchandises.

De même, le commerce intra africain ne représente que 16% (un manque à gagner), contre 70% pour le commerce intra européen. Au Sénégal, nous avons la stabilité, les ressources humaines, les infrastructures portuaires adéquates, avec un ensemble de projets, à instar du port de Ndayane (Toubab Dilaw), de Zinginchor (zone, méridionale),…. qui vont renforcer encore plus, la place du pays comme hub sous régional, offrant plusieurs perspectives professionnelles à la jeunesse, fer de lance.

SN/AN/SHN